L’ECU et le Cinéma indépendant vu par S.Hillier et G.Cserhati

Ce mardi 13 mars a eu lieu, au scopitone club, la soirée d’ouverture du VIIème Festival Européen du Film Indépendant, ECU. Cette année se sont 101 films venus de 33 pays différents qui seront diffusés du 30 mars au 1er Avril.

Au terme de ces 3 jours, sera décernée la récompense du meilleur réalisateur indépendant européen. Le gagnant aura la chance de voir son film diffusé dans plusieurs pays du monde comme ce fut le cas l’année dernière pour le film 27m², réalisé par Gabrielle Cserhati et Fabien Lartigue qui à voyagé à travers 11 pays.

Scott Hillier nous reçoit dans les coulisses du « scop club » en compagnie de Gabriella Cserhati, gagnante du précédent festival et juge de celui-ci. Cet ancien reporter de guerre pour la BBC, fort de ces 25 ans dans la production de films, a choisit il y a 7 ans de créer ce festival pour le cinéma indépendant Européen. Pour lui c’est une manifestation qui manquait cruellement, en comparaison des festivals américains comme le Sundance festival.

L’école de la vie

Tout deux s’accordent sur une chose, c’est sur le tas qu’on apprend. Les écoles sont utiles mais rien ne vaut la confrontation au réel. « Tu a besoin de la pression du monde réel pour te pousser à trouver ton propre style » explique Gabriella. La pression que tu te mets à toi-même « c’est la différence entre le « bien » et le « meilleur » » qui qualifiera ton film, enchérit Scott. Il nous explique alors qu’à ses débuts, il a fait beaucoup de choses stupides et radicales dans leur originalité. Quand on les interroge sur le vainqueur de cette année, Gabriella reste vague en disant que « les films qui prennent un risque sont mes préférés » quand a Scott, il avoue qu’il aurait aimé pouvoir participer et être le gagnant de son propre festival.

« Je veux être meilleur que tout les autres »

Cette homme ambitieux, adepte du « fais et tu verras bien ce que ça donne » comme il le dit lui-même, n’en est pas à ses premiers pas dans le cinéma. Il a produit et réalisé de nombreux films et documentaires et a travaillé en tant que directeur de la photo sur un documentaire oscarisé « les tours jumelles ». C’est un personnage dont on sent que le cerveau ne dort jamais, toujours un projet en tête, une histoire à raconter, une opportunité à saisir. Il dirige le festival ECU, entre deux voyages en Libye, où il prépare son prochain film sur la disparition de Kikhia, dans les années 1980, ancien ministre des affaires étrangères de Kadhafi. Histoire racontée par sa fille

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