Le dernier film du réalisateur primé Ahmad Alyaseer, “Our Males and Females” (Nos mâles et nos femelles), raconte l’injustice poignante à laquelle est confrontée une femme transgenre décédée au Moyen-Orient, alors que sa famille est confrontée à la tâche de laver le corps et d’accepter la nouvelle identité de leur “fils”. Ce court métrage, qui explore avec force les complexités de l’identité sexuelle, du deuil et de la religion, a non seulement captivé le public du monde entier, mais il vient également de s’assurer une place de choix dans la course aux Oscars® de 2024.
Un père et une mère sont confrontés à la douloureuse tâche de laver et d’envelopper leur fille transgenre décédée. Lorsque personne n’accepte de la laver, jusqu’où le père est-il prêt à aller pour s’assurer que son “fils” soit lavé ?
Jusqu’à présent, le film a bénéficié d’une attention et d’une reconnaissance considérables au cours de son impressionnante tournée des festivals, puisqu’il a participé à plus de 90 festivals du film à travers le monde et a été projeté dans plus de 35 pays. Néanmoins, le film est toujours confronté à des difficultés dans sa région d’origine, le Moyen-Orient, où des problèmes de censure ont empêché sa projection, ce qui souligne la nature critique des thèmes explorés dans Nos mâles et nos femelles.
Ahmad Alyaseer, scénariste et réalisateur jordanien primé, a magistralement tissé ce récit captivant qui continue de susciter des conversations sur l’identité et l’acceptation du genre. “Je veux faire des films audacieux, qui suscitent le débat et remettent en question les stéréotypes, en permettant au public de réfléchir à des questions qu’il n’aurait peut-être pas envisagées auparavant et en faisant la lumière sur certains tabous de leur culture, dans l’espoir de favoriser l’empathie et la tolérance.” Alyaseer développe actuellement deux longs métrages, dont un basé sur Our Males and Females, et promet des récits plus percutants à l’avenir.
